Tuesday, October 18, 2016

RDC: Le Rassemblement décrète le mercredi 19 octobre journée ville morte

RDC: Le Rassemblement décrète le mercredi 19 octobre journée ville morte 


Le «Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement» fait savoir à l’opinion tant nationale qu’internationale que le mercredi 19 octobre 2016 est déclaré «Journée ville morte» sur toute l’étendue de la RD Congo.          Cette plate-forme politique l’indique dans un document daté du samedi 15 octobre 2016 et signé Etienne Tshisekedi, le président de son Conseil des Sages.
            Appel pour l’observation de la journée ville-morte
 
1. Le 19 septembre 2016, le peuple congolais a constaté avec amertume la non-convocation, par la CENI, du corps électoral pour l’élection présidentielle et ceci en violation de notre Constitution;
2. Le même jour, par l’ampleur de la manifetation pacifique, organisée par l’Opposition, le peuple congolais a signifié à Monsieur Joseph Kabila que son second et dernier mandat prend fin le 19 décembre 2016 à minuit;
3. Au lieu de répondre à cette interpellation massive du peuple congolais par la voie de la sagesse, Monsieur Joseph Kabila a choisi de réagir par la violence, en réprimant dans le sang les manifetation pacifiques, ce qui a coûté la vie à plus d’une centaine de nos compatriotes, devenus martyrs, que nous n’oublierons jamais, de la lutte pour la démocratie dans notre pays ert le respect de notre Constitution;
4. Par ces atrocités, le pouvoir espérait ainsi intimider notre peuple et installer la peur en son sein;
5. Monsieur Joseph Kabila multiplie des provocations initules, des arrestations arbitraires massives des membres de l’Opposition ainsi que des leaders de la Société Civile;
6. La République Démocratique du Congo n’a jamais connu de telles dérives dictatoriales depuis son accession à l’indépendance;
7. En conséquence, le Rassemblement appelle le peuple congolais à observer une journée ville-morte, ce mercredi 19 octobre 2016, en guise de carton jaune adressé à Monsieur Joseph Kabila.
 
Fait à Kinshasa, le 15 octobre 2016

RD CONGO: la date de la présidentielle repoussée

RD CONGO: la date de la présidentielle repoussée

la présidentielle congolaise va finalement se tenir le 29 avril 2018Image copyrightGETTY IMAGES
Image captionBureau de vote en République Démocratique du Congo
Le “dialogue national” en République démocratique du Congo a accouché lundi d’un accord reportant la présidentielle Le “dialogue national” en République démocratique du Congo a accouché lundi d’un accord reportant la présidentielle
au 29 avril 2018. Ce résultat est dénoncé d’avance par la majeure partie de l’opposition au président Joseph Kabila, qui a boycotté ce forum.
L’accord, validé lors d’une séance plénière à Kinshasa, prévoit de maintenir dans ses fonctions jusqu’à cette date le Président en exercice Joseph Kabila, dont le mandat s’achève en décembre et à qui la Constitution interdit de se représenter.
L’accord prévoit la mise sur pied d’un nouveau gouvernement, dont la tête devrait revenir à une personnalité de l’opposition. Vital Kamerhe
fait figure de favori pour le poste de Premier ministre lui l’ancien directeur de campagne de Jospeh Kabila lors de la présidentielle de 2006 et écarté de la majorité en 2008 alors qu’il était président de l’Assemblée nationale.
Lundi, les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l’Union européenne, l’un des principaux bailleurs de fonds étrangers en RDC, ont appelé
de leurs voeux un “dialogue politique substantiel, inclusif, impartial et transparent” en RDC. Ils ont menacé de prendre des sanctions contre Kinshasa dans le cas où la présidentielle ne serait pas organisée “dans le délai le plus court possible au cours de l’année 2017”.
BBC AFRIQUE

Moise Katumbi: “Le grand complot contre la République”


La dernière charge de François Hollande sur l’Etat congolais est restée une surprise pour beaucoup d’entre nous, tant le Président français a eu une lecture sélective et erronée des heurts du 19 et 20 septembre derniers. On sait désormais pourquoi il a réagi ainsi.
Des sources généralement bien informées affirment que Monsieur  Moïse Katumbi aurait pris contact avec Monsieur François Hollande, Président de la France pour solliciter son appui, voire son intervention, dans le coup d’Etat qui serait en préparation contre le pouvoir établi à Kinshasa.
Monsieur Moïse Katumbi aurait suggéré au Président français de mettre à sa disposition la base de l’armée française de Libreville et les amitiés que la France entretient à Brazzaville.
Dans son plan d’action, Moïse Katumbi aurait affirmé pouvoir compter sur la mobilisation de la population que le « Rassemblement » lui faciliterait.
Afin de trouver un accord sur un mode opératoire discret, Monsieur Félix Tshisekedi et d’autres cadres du Rassemblement se prépareraient à effectuer une tournée des capitales occidentales. Le voyage passerait par Bruxelles pour y rencontrer certains responsables Occidentaux dont Monsieur Tom Perriolo, Envoyé spécial américain dans la Région des grands lacs. Ce périple aurait pour but d’harmoniser les points de vue avant de répondre à l’audience que leur accorderait le Président de la République française. C’est, semble-t-il, dans le cadre de la préparation de ce voyage que l’Ambassadeur de France à Kinshasa se serait rendu au siège de l’UDPS le mercredi 5 octobre.
Ces informations apportent une nouvelle lumière à la nature du régime d’exception que « le Rassemblement » a annoncé dans le rapport final du conclave de Limite.
Les mêmes sources affirment que les comploteurs ne sont pas parfaitement d’accord quant à la suite du coup de force en préparation. Alors que Moïse Katumbi, changeant son fusil d’épaule, a jeté son dévolu sur le Docteur Mukwege, l’UDPS espère que le coup d’Etat permettrait à Etienne Tshisekedi d’arriver enfin à la tête de la République.
Faut-il croire que le leader de Limite a renoncé à la non-violence ? Faut-il croire que le Président Hollande  a jeté aux oubliettes son engagement de sortir de la Françafrique ?
L’Union-Africaine et le peuple congolais accepteront-ils que certaines forces occidentales imposent, une fois de plus par la violence une gouvernance non désirée ?
L’Avenir

NEW ALBUM DECEMBER 2015

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CAF Final: Sundowns prend une option pour le titre


percy tau, keagan dolly, sundownsImage copyrightGETTY IMAGES
Image captionPercy Tau et Keagan Dolly, deux joueurs de Mamelodi Sundowns vainqueur du match aller contre le Zamalek d’Egypte
Le club sud-africain de Mamelodi Sundows s’est imposé 3-0 ce Samedi à Pretoria face au Zamalek en finale aller de la Ligue des Champions d’Afrique.
Vainqueur 3-0 du Zamalek ce samedi au Moripe Stadium de Pretoria, Mamelodi Sundows a pris une option sur le premier sacre de son histoire en Ligue des Champions d’Afrique.
Quinze ans après une première tentative infructueuse, battue en finale par Al Ahly d’Egypte, Mamelodi Sundowns n’a jamais été aussi proche d’un premier titre suite à cette large victoire face à l’autre géant du football égyptien le Zamalek.
Laffor (31e), Langerman (39e) et un but contre son camp d’Islam Gamal (46e) ont permis au club sud-africain de gagner cette finale aller une semaine avant le déplacement à Alexandrie pour le match retour.
Il faudrait un énorme exploit au Zamalek pour renverser la tendance et remporter son 6e titre de Ligue des champions d’Afrique.

RDC-Election : élections en 2017 ou sanctions de l’UE



Comme annoncé il y a quelques jours, les ministres des Affaires Etrangères des 28 Etats membres de l’UE (Union Européenne) se réunissent ce lundi 17 octobre 2016 à Luxembourg, capitale du pays du même nom, pour se pencher sur la situation politique de la République Démocratique du Congo. A en croire des sources diplomatiques, les « 28 » vont officiellement saisir les autorités congolaises en vue de savoir si elles sont prêtes à organiser les élections (présidentielle, législatives nationales et provinciales) avant la fin de l’année 2017.  Dans l’hypothèse d’une suite négative, ils envisagent d’appliquer des sanctions ciblées à l’endroit des personnalités congolaises fichées comme responsables du « glissement » du calendrier électoral.
 
A cet effet, il sera expressément demandé au chef de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, de préparer la liste de ces personnalités opposées à la tenue des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales dans les délais constitutionnels. Selon les rumeurs en circulation dans le cercle des ministres des Affaires Etrangères des « 28 », plusieurs dignitaires du régime gravitant autour du président Joseph Kabila se trouveraient déjà sur cette liste noire.
Dans la corbeille des sanctions à appliquer aux hommes au pouvoir à Kinshasa accusés de bloquer le processus électoral, il y a lieu de signaler  la restriction de l’octroi des visas de séjour dans l’espace européen, comme l’avait déjà fait la Belgique. Mais, il n’est pas exclu que des sanctions financières leur soient aussi appliquées, comme c’est le cas pour les généraux Célestin Kanyama, Gabriel Amis et John Numbi, épinglés par l’administration américaine comme torpilleurs du processus électoral.
           
On souligne que les chancelleries occidentales sont particulièrement choquées par les tueries de septembre 2016 (plus d’une cinquantaine de morts selon le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme) causées par la répression brutale des manifestants pacifiques par les forces de l’ordre, alors qu’ils voulaient marcher pour protester contre la non-convocation du corps électoral pour le scrutin présidentiel, ce qui présageait la prolongation de son mandat au-delà de son terme légal fixé au 19 décembre 2016. On rappelle qu’après la réunion des ministres des Affaires Etrangères de l’Union Européenne, une autre réunion sur la crise congolaise est annoncée pour le 26 octobre à Luanda, avec la participation des délégués des Nations Unies, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, de la Conférence Internationale sur les Pays des Grands Lacs et de la SADC (Communauté de Développement de l’Afrique Australe

RD Congo: la Cour constitutionnelle juge recevable la requête de la CENI

RD Congo: la Cour constitutionnelle juge recevable la requête de la CENI

La Cour constitutionnelle a jugé recevable la requête de  la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur le report de la convocation du corps électoral. La décision a été prise lundi 17 octobre lors de l’audience d’examen de cette demande.
« La cour constitutionnelle, siégeant en matière de constitutionalité, se déclare compétente, dit la requête recevable et fondée », a affirmé le président de la Cour constitutionnelle, Benoit Lwamba Binda.
La CENI s’est expliquée devant cinq juges de la Haute juridiction.
Selon le président de la CENI, Corneille Nangaa, c’est pour des raisons des contraintes d’ordre technique, opérationnel, logistique, légal, sécuritaire et financier que son institution a demandé le report.
Il a ajouté que d’après l’audit du fichier électoral, 450 000 doublons ont été détectés, plus d’un million et demi de personnes décédées ainsi que plus de 8 millions de majeurs dont l’âge varie entre 18 et 22 ans qui manquent dans ce fichier.
Apres débat et délibération, la cour a constaté l’impossibilité pour la CENI d’organiser les scrutins prévus dans son calendrier de 2015, a indiqué Benoit Lwamba Binda.
Pour sa part, le secrétaire exécutif national de la CENI, Me Ronsard Malonda, s’est dit satisfait de cet arrêt de la cour.
L’arrêt autorise la CENI de publier dans un délai raisonnable, le calendrier qui tienne compte de toutes les exigences techniques et opérationnelles.
La CENI avait saisi le 17 septembre à Kinshasa la Cour constitutionnelle pour solliciter un report de la convocation du scrutin pour l’élection présidentielle. La durée de ce report n’avait pas été annoncée.
RADIO OKAPI

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