DRC INFOS

LE PAVE DU BELGE ANDRE FLAHAUT
    Là où, dans l'opinion interne congolaise, certains s'activent à vouloir jeter l’oprobre sur la Centrale électorale et son patron, sous d'autres cieux, la cote de la Ceni est au zénith. En témoigne une lettre portant la signature du président de la Chambre belge (l'équivalent de l'Assemblée nationale en RDC). On peut y lire deux paragraphes coupant court à une polémique orchestrée et entretenue au Congo-Kinshasa juste pour tenter de couler le pasteur. Le premier paragraphe est ainsi libellé : "Suite aux élections qui se sont tenues dans votre pays, je tiens à saluer de tout cœur le travail remarquable effectué par la Ceni afin de garantir un processus électoral digne d'une démocratie moderne, malgré un certain pessimisme ambiant et malheureux qui, parfois, a remis en cause vos chances d'aboutir". Sans s'arrêter en si bon chemin, André Flahaut enfonce le clou : "Je pense que votre pays doit beaucoup à votre institution dont le serieux et l'ambition méritent, à mon sens, d'être reconnus par la Communauté internationale".  

NGOY MULUNDA MAINTIENT LE CAP
    Fort de ce satisfecit, le patron de la Centrale électorale congolaise n'entend pas du tout laisser ses détracteurs discréditer son institution. Daniel Ngoy Mulunda, contre vents et marées et malgré des pressions et menaces, maintient le cap. On comprend bien pourquoi, depuis quelques temps, il se retrouve au centre des tirs croisés. Apparemment, toutes ces pressions interviennent et s'intensifient au fur et à mesure que l'on se rapproche de la publication des résultats provisoires des législatives du 28 novembre dernier. En fait, des candidats malheureux, sous la bannière de leurs partis, et des officines en quête d'une majorité parlementaire semblent joindre leur voix à celles de l'Opposition pour tenter de discréditer la Ceni aux fins d’imposer leurs vues. Mais, rassuré par la présence de Dieu à ses côtés, le pasteur n'est pas du tout prêt à sacrifier sa crédibilité et sa dignité pour satisfaire quelques appétits gloutons. Le processus électoral ira donc jusqu'à son terme.