C’est à fois la consternation et l’inquiétude dès l’annonce officielle de la nouvelle. En début d’après-midi des radios locales ont aussitôt interrompu leurs programmes pour diffuser des musiques révolutionnaires entrecoupées de communiqués annonçant le décès du président Malam Bacaï Sanha.
Une foule de militants de son parti et de proches en pleurs a envahi la résidence privée du défunt. Le gouvernement s’est aussitôt réuni en conseil des ministres extraordinaire. Des mesures ont été annoncées concernant le transfèrement de la dépouille du président et le transport des membres de sa famille de Paris vers Bissau.
Le communiqué ne donne cependant aucune précision sur la date. Toutefois, il annonce qu’un deuil national de sept jours à compter de ce lundi à minuit est observé. Pendant tout ce temps, les drapeaux seront mis en berne, les salles de spectacle et autres lieux de divertissement seront fermés.
Le président Sanha tire sa révérence quelques jours seulement après que le gouvernement ait annoncé avoir déjoué un coup d’Etat militaire à l’issue duquel plusieurs officiers et soldats ont été arrêtés.
La traque continue pour arrêter d’autres suspects encore en fuite. Cela constitue un motif d’inquiétude car la plupart des commanditaires et leurs complices ne sont pas encore tous identifiés. Malgré tout, l’armée reste consignée dans les casernes, mais pour combien de temps encore ?
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En cas de décès du président, la Constitution bissau-guinéenne prévoit que le président du Parlement prenne le pouvoir par interim pour organiser, dans les 60 jours, une élection présidentielle. Cette année, des législatives doivent également avoir lieu dans le pays, mais les listes électorales ne sont pas encore prêtes. Dans ces conditions, des élections pourront-elles se tenir dans deux mois ?
Soares Sambu, premier vice-président de l'Assemblée nationale bissau-guinéenne pense que cela est possible, s'il y a une volonté politique, que les hommes politiques bissau-guinéens acceptent de poursuivre la voie du dialogue entamée par le président défunt.
Le communiqué ne donne cependant aucune précision sur la date. Toutefois, il annonce qu’un deuil national de sept jours à compter de ce lundi à minuit est observé. Pendant tout ce temps, les drapeaux seront mis en berne, les salles de spectacle et autres lieux de divertissement seront fermés.
Le président Sanha tire sa révérence quelques jours seulement après que le gouvernement ait annoncé avoir déjoué un coup d’Etat militaire à l’issue duquel plusieurs officiers et soldats ont été arrêtés.
La traque continue pour arrêter d’autres suspects encore en fuite. Cela constitue un motif d’inquiétude car la plupart des commanditaires et leurs complices ne sont pas encore tous identifiés. Malgré tout, l’armée reste consignée dans les casernes, mais pour combien de temps encore ?
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En cas de décès du président, la Constitution bissau-guinéenne prévoit que le président du Parlement prenne le pouvoir par interim pour organiser, dans les 60 jours, une élection présidentielle. Cette année, des législatives doivent également avoir lieu dans le pays, mais les listes électorales ne sont pas encore prêtes. Dans ces conditions, des élections pourront-elles se tenir dans deux mois ?
Soares Sambu, premier vice-président de l'Assemblée nationale bissau-guinéenne pense que cela est possible, s'il y a une volonté politique, que les hommes politiques bissau-guinéens acceptent de poursuivre la voie du dialogue entamée par le président défunt.
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