Un rapport d'expertise français présenté ce mardi 10 janvier 2012, par deux juges français, bat en brèche les accusations de l'enquête Bruguière. Le rapport confirme l'hypothèse d'un départ des tirs de missiles depuis le camp de Kanombe qui ont abattu l'avion du président Habyarimana, en avril 1994. Une thèse qui, selon les avocats des proches de l'actuel président rwandais inculpés dans le dossier, exonère leurs clients. Le gouvernement rwandais a immédiatement réagit en considérant que ce rapport « rend justice » au Rwanda.
Deux thèses qui s'opposent
Le 6 avril 1994 le président rwandais hutu, Juvénal Habyarimana était assassiné, victime d'un attentat qui n'a jamais été revendiqué. L'avion qui le transportait et qui s'apprêtait à atterrir à Kigali a explosé après avoir été atteint par deux tirs de missiles. Il n'y a eu aucun survivant parmi les 11 autres personnes à bord dont le président burundais Cyprien Ntaryamira et les quatre membres d'équipage français. L'attentat a immédiatement déclenché le génocide qui a provoqué la mort de 800 000 personnes, essentiellement des Tutsis.
Depuis 1994, deux thèses se sont affrontées sur les auteurs de cet attentat. Il y a, d'un côté, ceux qui pensent que ce sont des extrémistes hutus qui ont tué leur propre chef et de l'autre, ceux qui y ont vu la main du mouvement armé tutsi, le Front patriotique rwandais (FPR).
Au moment où le président rwandais a été assassiné, il y avait, au Rwanda, une transition politique en cours qui prévoyait d'associer au pouvoir les rebelles tutsis. Une éventualité que les extrémistes hutus n'auraient pas supportée.
Les premiers à être accusés par la radio nationale mais aussi par la France furent les rebelles tutsis du FPR. Cette thèse a été reprise par le juge français Jean-Louis Bruguière, premier magistrat français chargé de l'enquête à partir de 1998. Huit ans plus tard, en 2006, il a lancé neuf mandats d'arrêts contre des responsables proches du président Kagame qui, en 1994, dirigeait le FPR -- la rebellion tutsi.
Depuis la fin du génocide, en juillet 1994, le FPR est revenu au pouvoir et le lancement de ces mandats d'arrêt par le juge Bruguière, en 2006, ont alors provoqué la rupture des relations diplomatiques entre la France et le Rwanda, sachant que les relations entre les deux pays étaient déjà très tendues en raison des soupçons récurrents d'un soutien français aux forces génocidaires en 1994.
Il a fallu attendre trois ans pour que les deux pays renouent le dialogue. En déplacement au Rwanda en février 2010, le président Nicolas Sarkozy a reconnu des « erreurs » de la France qui a soutenu le régime Habyarimana dont sont issus les génocidaires.
Le juge Marc Trévidic et son équipe d'experts à Kigali en 2010
En 2008, le juge Bruguière a cédé la place au juge antiterroriste Marc Trévidic qui a poursuivi l'enquête. Deux ans plus tard, en 2010, il s'est rendu sur les lieux de l'attentat avec une équipe : deux spécialistes en balistique et en acoustique, deux autres pour les accidents aériens, un pilote de Falcon 50 (le même type d'avion que celui sur lequel se trouvait le président Habyarimana) et deux géomètres.
Le juge et son équipe ont ainsi procédé à une enquête pour déterminer le lieu d'origine des tirs. C'est leur rapport d'expertise qui a été présenté aujourd'hui aux défenseurs des parties civiles et des officiels rwandais poursuivis dans cette affaire.
Deux thèses qui s'opposent
Le 6 avril 1994 le président rwandais hutu, Juvénal Habyarimana était assassiné, victime d'un attentat qui n'a jamais été revendiqué. L'avion qui le transportait et qui s'apprêtait à atterrir à Kigali a explosé après avoir été atteint par deux tirs de missiles. Il n'y a eu aucun survivant parmi les 11 autres personnes à bord dont le président burundais Cyprien Ntaryamira et les quatre membres d'équipage français. L'attentat a immédiatement déclenché le génocide qui a provoqué la mort de 800 000 personnes, essentiellement des Tutsis.
Depuis 1994, deux thèses se sont affrontées sur les auteurs de cet attentat. Il y a, d'un côté, ceux qui pensent que ce sont des extrémistes hutus qui ont tué leur propre chef et de l'autre, ceux qui y ont vu la main du mouvement armé tutsi, le Front patriotique rwandais (FPR).
Au moment où le président rwandais a été assassiné, il y avait, au Rwanda, une transition politique en cours qui prévoyait d'associer au pouvoir les rebelles tutsis. Une éventualité que les extrémistes hutus n'auraient pas supportée.
Les premiers à être accusés par la radio nationale mais aussi par la France furent les rebelles tutsis du FPR. Cette thèse a été reprise par le juge français Jean-Louis Bruguière, premier magistrat français chargé de l'enquête à partir de 1998. Huit ans plus tard, en 2006, il a lancé neuf mandats d'arrêts contre des responsables proches du président Kagame qui, en 1994, dirigeait le FPR -- la rebellion tutsi.
Depuis la fin du génocide, en juillet 1994, le FPR est revenu au pouvoir et le lancement de ces mandats d'arrêt par le juge Bruguière, en 2006, ont alors provoqué la rupture des relations diplomatiques entre la France et le Rwanda, sachant que les relations entre les deux pays étaient déjà très tendues en raison des soupçons récurrents d'un soutien français aux forces génocidaires en 1994.
Il a fallu attendre trois ans pour que les deux pays renouent le dialogue. En déplacement au Rwanda en février 2010, le président Nicolas Sarkozy a reconnu des « erreurs » de la France qui a soutenu le régime Habyarimana dont sont issus les génocidaires.
Le juge Marc Trévidic et son équipe d'experts à Kigali en 2010
En 2008, le juge Bruguière a cédé la place au juge antiterroriste Marc Trévidic qui a poursuivi l'enquête. Deux ans plus tard, en 2010, il s'est rendu sur les lieux de l'attentat avec une équipe : deux spécialistes en balistique et en acoustique, deux autres pour les accidents aériens, un pilote de Falcon 50 (le même type d'avion que celui sur lequel se trouvait le président Habyarimana) et deux géomètres.
Le juge et son équipe ont ainsi procédé à une enquête pour déterminer le lieu d'origine des tirs. C'est leur rapport d'expertise qui a été présenté aujourd'hui aux défenseurs des parties civiles et des officiels rwandais poursuivis dans cette affaire.
Une ONG influente en République démocratique du Congo, La Voix des Sans-Voix, a présenté ce dimanche 8 janvier 2012 son rapport final sur le récent processus électoral dans le pays. Dénonçant les fraudes, elle demande désormais aux leaders politiques d'engager un dialogue en vue de sortir de l'actuelle crise politique et d'envisager la tenue de nouvelles élections.
Après avoir listé les fraudes rapportées par les observateurs sur le terrain, Rostin Manketa, le directeur adjoint de La Voix des Sans-Voix, a clairement remis en cause les scrutins présidentiel et législatifs : « Lesdites élections n'ont pas été transparentes et par conséquent, non crédibles, au grand dam de la population congolaise désillusionnée par la boulimie du pouvoir de ses acteurs politiques ».
Le directeur de La Voix des Sans-Voix, Dolly Ibefo, appellent donc le président Kabila et son principal opposant Etienne Tshisekedi à engager un dialogue. « Nous nous trouvons dans une situation où il y a une crise réelle de légitimité. Je crois que le dialogue peut résoudre cette crise », affirme-t-il.
Dans la foulée de ce dialogue, La Voix des Sans-Voix demande un nouveau processus électoral dans des délais raisonnables. « L'organisation d'élections crédibles sous la supervision de nouveaux animateurs impartiaux de la Céni et la certification des résultats par la communauté internationale », précise Rostin Manketa
Après des semaines de bras de fer politiques, difficile de croire à une table ronde entre les leaders de la vie politique congolaise. De son côté, la commission électorale compte toujours donner les résultats des législatives le 13 janvier.
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Après avoir listé les fraudes rapportées par les observateurs sur le terrain, Rostin Manketa, le directeur adjoint de La Voix des Sans-Voix, a clairement remis en cause les scrutins présidentiel et législatifs : « Lesdites élections n'ont pas été transparentes et par conséquent, non crédibles, au grand dam de la population congolaise désillusionnée par la boulimie du pouvoir de ses acteurs politiques ».
Le directeur de La Voix des Sans-Voix, Dolly Ibefo, appellent donc le président Kabila et son principal opposant Etienne Tshisekedi à engager un dialogue. « Nous nous trouvons dans une situation où il y a une crise réelle de légitimité. Je crois que le dialogue peut résoudre cette crise », affirme-t-il.
Dans la foulée de ce dialogue, La Voix des Sans-Voix demande un nouveau processus électoral dans des délais raisonnables. « L'organisation d'élections crédibles sous la supervision de nouveaux animateurs impartiaux de la Céni et la certification des résultats par la communauté internationale », précise Rostin Manketa
Après des semaines de bras de fer politiques, difficile de croire à une table ronde entre les leaders de la vie politique congolaise. De son côté, la commission électorale compte toujours donner les résultats des législatives le 13 janvier.
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C'est fou!!! Alors que l'église catholique romaine du Congo avait mobilisé 30000 observateurs pendant les élections(càd 1 obs pour 2 bureaux de vote) crient à la fraude et ménace de recourir à des actions afin de faire valoir la vérité des urnes, Di Rupo félicite le tricheur!!!!! Il parle à titre personnel? ok, combien d'observateur le PS a envoyé au Congo? Une, Marie Arena, siroteuse de champagne avec Kabila le tricheur, le fraudeur, le corrupteur et le corrompu... Mais enfin, Di Rupo, arrêtez de jouer avec les vies humaines bon sang ce pays a assez souffert de par ses dirigeants!!! J'ai la rage!!! On ne condamne pas quand il y a des millions de morts et des millions de femmes et des enfants violées et mutilées!!! Mais vous félicitez ce(s )barbare(s)!!!
"M. Reynders a qualifié mercredi ce message de "tradition". "
Il n'y a que la Belgique qui a cette tradition, si j'ai bien compris la fameuse "tradition", même si c'est un tueur, despote, sanguinaire etc... qui est élu......par la "tradition" Belge....on félicite, c'est du n'importe quoi .t
Depuis quelques jours le pouvoir de Kinshasa tente d'infiltré la résistance pour tenter de stopper l'ampleur de ce mouvement.
Ils ont mis leurs meilleurs manipulateurs dans cette opération, mais Zambe aleki batu ya mokili!
Ils ont mis leurs meilleurs manipulateurs dans cette opération, mais Zambe aleki batu ya mokili!
L'Eglise catholique durcit le ton en RDC
En prévision des assises de la Conférence épiscopale nationale du Congo, prévues à partir de lundi, le clergé congolais, solidaire avec son cardinal Monsengwo Laurent Pasinya, annonce qu'il se battra pour le respect de la légalité et de la légitimité. Des actions non violentes seront également à l'ordre du jour.
Ce n'est pas un hasard si le clergé a choisi la paroisse Saint-Joseph de Matonge pour déclarer sa solidarité au Cardinal Monsengwo Pasinya Laurent. C'est tout un symbole.
Sous le régime du maréchal Mobutu, ce lieu situé au centre de Kinshasa, avait accueilli le 16 février 1992, des corps des victimes, tombées lors de la marche pacifique des chrétiens, manifestation à l'appel des prêtres et des laïques, avec une forte participation de la société civile, afin de réclamer la réouverture de la Conférence nationale souveraine.
Aujourd'hui, c'est en ce même endroit que l'Eglise annonce des actions pacifiques, pour, encore une fois, décrier ce que les clergés qualifient de « tricherie à la présidentielle » et revendiquer ce qu'elle appelle « le rétablissement de la vérité des urnes ». Un document a été distribué à cet effet, à la fin du culte ce samedi.
Sur trois semaines, les fidèles devront être préparés à des actions non violentes, des actions qui, on l'espère, dans les lieux des catholiques congolais, devraient conduire au changement d'attitude du pouvoir politique. Et il faut dire en tout cas que l'Eglise catholique a, dans le pays, une forte capacité de mobilisation.
En prévision des assises de la Conférence épiscopale nationale du Congo, prévues à partir de lundi, le clergé congolais, solidaire avec son cardinal Monsengwo Laurent Pasinya, annonce qu'il se battra pour le respect de la légalité et de la légitimité. Des actions non violentes seront également à l'ordre du jour.
Ce n'est pas un hasard si le clergé a choisi la paroisse Saint-Joseph de Matonge pour déclarer sa solidarité au Cardinal Monsengwo Pasinya Laurent. C'est tout un symbole.
Sous le régime du maréchal Mobutu, ce lieu situé au centre de Kinshasa, avait accueilli le 16 février 1992, des corps des victimes, tombées lors de la marche pacifique des chrétiens, manifestation à l'appel des prêtres et des laïques, avec une forte participation de la société civile, afin de réclamer la réouverture de la Conférence nationale souveraine.
Aujourd'hui, c'est en ce même endroit que l'Eglise annonce des actions pacifiques, pour, encore une fois, décrier ce que les clergés qualifient de « tricherie à la présidentielle » et revendiquer ce qu'elle appelle « le rétablissement de la vérité des urnes ». Un document a été distribué à cet effet, à la fin du culte ce samedi.
Sur trois semaines, les fidèles devront être préparés à des actions non violentes, des actions qui, on l'espère, dans les lieux des catholiques congolais, devraient conduire au changement d'attitude du pouvoir politique. Et il faut dire en tout cas que l'Eglise catholique a, dans le pays, une forte capacité de mobilisation.
Enfin ce peuple tant meurtri se réveille. Merci Seigneur. En avant peuple congolais, adieu la peur, vive la liberté. Nous n'avons fait du mal à personne, c'est la légitime défense. Nous sommes avec Dieu, notre victoire est certaine
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