Avec notre correspondante à Kaboul, Marie Normand
Cette visite officielle d'Hina Rabbani Khar à Kaboul était très attendue, notamment pour resserrer les liens entre le Pakistan et son voisin afghan. C'est dire si ces fuites tombent mal.
Selon la presse britannique, qui a pu consulter ce texte de l'Isaf -la force de l'Otan en Afghanistan- le rapport accuse le Pakistan et ses services secrets de soutenir les talibans afghans. Ils connaîtraient notamment les lieux de résidence de leurs plus hauts dirigeants.
Démenti immédiat, à Kaboul, de la chef de la diplomatie pakistanaise. « Nous n'avons pas de but inavoué, déclare-t-elle, nous considérons que toute menace à la souveraineté de l'Afghanistan est une menace à l'existence de notre pays ». Son porte-parole juge même le rapport « futile ».
Ce n'est pas la première fois que le Pakistan qui partage une longue frontière très poreuse avec son voisin, est accusé de jouer un double jeu.
Mais face à la colère d'Islamabad, l'Isaf a tout de même relativisé la portée de son rapport. Elle assure qu'il ne tirait pas de conclusions, qu'il compilait juste des témoignages de talibans. Une compilation, tout de même, de 27 000 interrogatoires de plus de 4 000 prisonniers talibans et membres d'al-Qaïda.
Cette visite officielle d'Hina Rabbani Khar à Kaboul était très attendue, notamment pour resserrer les liens entre le Pakistan et son voisin afghan. C'est dire si ces fuites tombent mal.
Selon la presse britannique, qui a pu consulter ce texte de l'Isaf -la force de l'Otan en Afghanistan- le rapport accuse le Pakistan et ses services secrets de soutenir les talibans afghans. Ils connaîtraient notamment les lieux de résidence de leurs plus hauts dirigeants.
Démenti immédiat, à Kaboul, de la chef de la diplomatie pakistanaise. « Nous n'avons pas de but inavoué, déclare-t-elle, nous considérons que toute menace à la souveraineté de l'Afghanistan est une menace à l'existence de notre pays ». Son porte-parole juge même le rapport « futile ».
Ce n'est pas la première fois que le Pakistan qui partage une longue frontière très poreuse avec son voisin, est accusé de jouer un double jeu.
Mais face à la colère d'Islamabad, l'Isaf a tout de même relativisé la portée de son rapport. Elle assure qu'il ne tirait pas de conclusions, qu'il compilait juste des témoignages de talibans. Une compilation, tout de même, de 27 000 interrogatoires de plus de 4 000 prisonniers talibans et membres d'al-Qaïda.
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