Monday, February 6, 2012



Syrie : le veto sino-russe à l’ONU est-il le signe d’une nouvelle guerre froide ?

Samedi 4 février 2012, la Chine et la Russie ont bloqué, en y opposant leur veto, une résolution à l’ONU (photo) qui condamnait les violences en Syrie.
Samedi 4 février 2012, la Chine et la Russie ont bloqué, en y opposant leur veto, une résolution à l’ONU (photo) qui condamnait les violences en Syrie.
Reuters


La situation géopolitique après le vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Syrie donne l’impression de déjà vu. Selon le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, le vote a démontré que« la logique de la guerre froide persistait ». Un sentiment partagé par beaucoup d’autres diplomates et commentateurs. Est-il exagéré ou justifié ?

Le schéma est connu. On voit de nouveau la Russie et la Chine s’affronter directement avec l’Occident sur le plan politique et diplomatique, non seulement au sujet de leurs zones d’influence et de leurs intérêts respectifs mais aussi et surtout sur les questions des principes, des valeurs et des droits de l’homme.
Les deux anciennes puissances communistes ne veulent pas abandonner les rares régimes dans le monde arabe et en Afrique qu’elles considèrent toujours comme leurs alliés sûrs. Elles veulent encore moins perdre quelques excellents marchés dans des domaines comme l’armement ou les matières premières.

Elles ne veulent pas non plus laisser la porte du monde arabe grande ouverte ni aux Occidentaux, ni aux islamistes. Enfin, la Russie et la Chine ont peut-être du mal à tourner la page et à imaginer un monde moins cloisonné.

Dans le contexte du jeu géopolitique d’une telle ampleur, les questions sur le sort d’une population ou les valeurs humanistes deviennent secondaires. Ainsi, toutes les conditions d’une montée de la tension dans le monde semblent réunies.

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